HISTOIRE ET PATRIMOINE

La commune de Montgibaud est située dans le Massif Central au nord du département de la Corrèze, à la limite de la Haute Vienne environ à égale distance de Limoges et Brive la Gaillarde, à proximité de l’A20 sur l’axe Paris - Toulouse et à une trentaine de kilomètres de l’A89.

Sa superficie est de 1 399 hectares et elle compte 250 Mongibaldiens. Son point le plus haut culmine à 463 mètres.

Elle est rattachée à la Communauté de communes du Pays de Lubersac-Pompadour et à l’arrondissement de Brive.

Elle est dotée d’une agriculture dynamique, élevage bovin de Race Limousine et production importante de pommes Golden AOP. Plusieurs entreprises artisanales y sont également installées.

C’est un village de campagne accueillant où il fait bon vivre !!!

Montgibaud

Le nom de Montgibaud viendrait du latin « mons gibaldi », en latin, mons, c’est la montagne et gibus , la bosse. Le nom du village découlerait donc de son relief : une petite montagne arrondie.

La commune de Montgibaud apparait en tant que telle en 1790 lorsque la France fut divisée en départements et communes. Lors de sa création, elle reprit les limites de l’ancienne paroisse.

Les origines de la paroisse sont assez floues et n’ont pas laissé beaucoup de traces écrites sinon dans les archives ecclésiastiques.

Si Montgibaud est mentionné comme dépendant de l’abbaye de Solignac depuis le XIème siècle, ce n’est qu’en 1255 que cette même abbaye fit don d’une partie de la paroisse de Meuzac au prieuré d’Aureil, cette portion de paroisse, c’était Montgibaud.

Le  prieuré d’Aureil attribua Saint Martial comme saint patron à la paroisse. Il nommait également les titulaires de la cure et en percevait des revenus. Puis ces pouvoirs revinrent aux Jésuites de Limoges et, après  leur dissolution, à  l’évêque de Limoges.

Jusqu’à la Révolution les terres étaient divisées en fiefs qui correspondaient à peu de choses près aux villages actuels et la paroisse  correspondait peu ou prou au village  actuel. Toutefois, quelques lieux dits comme la Crocherie ou la Vidalie furent rattachés à  Meuzac jusqu’en 1829.

Certains fiefs étaient propriété de l’Eglise, d’autres de seigneurs locaux, voire du roi lui-même par l’intermédiaire du Marquisat de Pompadour.

En 1793, la paroisse fut supprimée, l’église fermée et le mobilier vendu.

Quand elle fut rétablie, la paroisse fut annexée à Meuzac puis passa de Meuzac à Benayes. La cure de Montgibaud fut rétablie et réellement indépendante en 1840.

La famille de Montgibaud

La famille de Montgibaud bien que portant le nom de notre commune a surtout occupé  la maison forte du Vieux Chatenet à Masseret. Elle  est  pourtant  bien originaire de notre village. Elle possédait des terres dans le bourg mais aussi le fief de la Joubertie où plusieurs générations se sont succédées au 17ème siècle. Un de ses membres fut lieutenant-général des armées du roi Louis XV.

Le château de la Joubertie

Le château de la Joubertie, propriété de la famille de Montgibaud fut ensuite rattaché aux Burguet, seigneurs de Cherchaud, par le mariage en 1696 d’Isabeau de Montgibaud avec Jean Burguet. A la fin du XIXème siècle il fut cédé par héritage à Monsieur Lasnier de Confolans puis à Mr et Mme des Courrières.

Le château de L'Hortolarie

Le château de l’Hortolarie a connu lui aussi  plusieurs propriétaires successifs : les Guitard au XVIème siècle, les Amalin, les Rochon, famille d’officiers dont un des membres, brigadier des chevau-légers de la garde du roi, fut enterré au château en 1755. Les Meyvières d’Artois qui s’en qualifiaient en 1770 et jusqu’à la révolution. Puis L’Hortolarie devint la propriété des De Beaune, des Moufle et des de Lalande.

Les mottes castrales

(Une motte castrale est une fortification faite d'une butte de terre sur laquelle est construite une tour, en général en bois. Ces fortifications sont les ancêtres des châteaux forts)

La motte castrale de Coursaleix (Curva salix) n’apparait pas dans les textes mais la famille du nom est très bien représentée dés la fin du XI -ème siècle. Elle est attestée comme vassale de la famille de Bré.

La motte castrale de Plazat comme la précédente n’apparait pas dans les textes, on peut supposer qu’elle était aussi rattachée à la famille de Bré.

L'église Saint Martial

L'église a été refaite et le clocher actuel créé à partir de 1879  puis  inaugurée en 1885 sous le curé Joseph Chauffer.

L’intérieur du monument fut rénové par des habitants de la commune au tout début des années 1980.


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L'étang de Cherchaud

Cet étang d’une superficie de 11 hectares traversé par la Boucheuse serait antérieur à la Révolution de 1789. Il est toutefois attesté que des forges  étaient installées à Cherchaud durant les siècles précédents.

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